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condescendant.

Elle pressa de nouveau ses lèvres sur les siennes et faillit relâcher son emprise. La main remonta furtivement le long de la jambe, s’arrêta un instant sur les genoux, les caressant ; mais les jambes serrées l’une contre l’autre l’empêchèrent de se glisser entre elles et d’atteindre ainsi l’étage supérieur. Elle remonta néanmoins lentement, caressant les cuisses à travers les sous-vêtements de linon fin, et c’est ainsi que, par une marche dérobée, elle atteignit son but. La main se glissa alors dans l’ouverture du pantalon[ws 1] et commença à sentir la peau douce. Elle essaya de l’arrêter.

« Non, non ! » dit-elle ; « s’il te plaît, ne le fais pas ; tu me chatouilles. »

Il prit alors son courage à deux mains et plongea audacieusement ses doigts dans les fines mèches bouclées de la toison qui recouvrait tout son entrejambe.

Elle continuait de tenir ses cuisses serrées l’une contre l’autre, surtout lorsque les doigts coquins commencèrent à effleurer le bord des lèvres humides. À ce contact, cependant, sa force céda ; ses nerfs se détendirent et permirent au bout d’un doigt de se faufiler à l’intérieur de la fente, oui, le minuscule bouton sortit

  1. Note de Wikisource. “Drawers” dans le texte original. En 1893, le pantalon fendu fait partie de la garde-robe féminine.