Et il le risqua !
Quel éclat de rire, mes enfants, quel éclat de rire !
Mais c’est le curé qui fit une grimace !
Même les enfants qui rencontrent un curé, font entendre des cris railleurs :
Mijnheer Pastoor, — met een belleken aan uw oor ![1]
Monsieur le curé, — avec une sonnette à l’oreille !
Et le soir, ils allument une petite chandelle (een keerske van nen cent), la plantent sur le sol et chantent, en dansant en rond :
Keesken in de lanleere ! — is mijnheer Pastoor niet thuis ? — ’k zou hem geere spreken — ’t avend in zijn huis ! — Hij zegt da’k ne kloddeman ben, hij zegt da’k ne roddeman[2] ben !
Petite chandelle dans la lanterne ! — monsieur le curé, n’est-il pas chez lui ? — je voudrais lui parler — ce soir dans sa maison ! — II dit que je suis un chiffonnier, — il dit que je suis un chiffonnier !
2. Le Sacristain ou le Clerc (Koster, Köster) est le principal aide du curé.
On ne l’aime pas beaucoup, parce qu’on le considère, à tort ou à raison, comme un hypocrite et un rapporteur. On l’appelle quelquefois : Keersenrolder (Segelsem), parce qu’il roule (fait) les cierges bénits. Ceci explique pourquoi l’on dit aux enfants qui oublient de se moucher : Vous avez volé la mèche du sacristain (G’hêt kosters wieke gestolen)[3]. Aux environs de Pâques (souvent à Pâques même), le sacris-