Page:Tcherpakoff - Les Fous littéraires, 1883.djvu/18

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 12 —

articles ajoutés, la citation assez fréquente de l’« Histoire des sectes religieuses » par H. Grégoire, ancien évêque de Blois (Paris, 1828-45. 6 vol. in 8) ; Philomneste la cite aussi, mais il m’a semblé qu’il avait usé avec trop de retenue de cet ouvrage vraiment utile pour le genre de recherches dont il est question ici.

Je demanderai aussi pourquoi il n’a pas fait d’excursions dans le domaine de l’alchimie ; car comme le fait observer H. Ladrague dans l’avant-propos du Catalogue Ouvaroff, ordinairement un alchimiste est doublé d’un mystique, et beaucoup de ces prédécesseurs de la chimie moderne ont cherché leur voie dans les œuvres des théosophes. Je fais comme lui, et me contente d’indiquer comme bon guide à consulter, la fort curieuse « Histoire de la chimie » par Ferdinand Hoefer (II-e édit rev. et augm. Paris, 1866-69. 2 vol. in 8). Ce savant passe en revue les écrits des alchimistes depuis la plus haute antiquité et conduit les découvertes des chimistes jusqu’à la chimie moderne, c’est-à-dire jusqu’à Lavoisier.

Il est aussi un autre genre d’écrivains qui aurait eu le droit d’être cité dans « Les Fous littéraires », ce sont ceux qui ont écrit sur les tables tournantes, les médiums, le spiritisme, toute cette théurgie qui venue d’Amérique, s’est abattue sur l’Europe et dure encore, malgré les réclamations des Chevreul, Babinet, Littré, Figuier, Tissandier, Saveney et tant d’autres savants compétens ; les