Page:Tcheng Kitong - Les Chinois peints par eux-memes, Calmann Levy, 1884.djvu/82

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LA FEMME


On se représente généralement la femme chinoise comme un être amoindri, pouvant à peine marcher et emprisonnée dans son intérieur au milieu de ses servantes et des concubines de son époux. C’est là une de ces fantaisies de l’imagination qu’il faut cesser d’admettre, quoi qu’il en coûte à l’amour-propre des voyageurs.

Il en est de tout ce qu’on dit à propos de ces mœurs comme de l’écrevisse qu’un dictionnaire célèbre définissait : un petit poisson rouge qui marche à reculons. Il est évidemment difficile de changer une opinion à laquelle on s’est habitué ;