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la femme adultère est livrée à un supplice que Philyre, la mère du centaure Chiron avait trouvé fort agréable sans doute. Il est vrai que c’était un dieu qui avait pris pour elle la forme d’un cheval. Après ce supplice un éléphant, dressé à ces exécutions, saisit la femme avec sa trompe, l’élève en l’air, la laisse retomber et l’écrase sous ses pieds. »

Je pourrais me contenter du texte comme démenti. L’absurde dépasse l’invraisemblance. Mais cet exemple montre le système adopté pour dépeindre nos mœurs. Il est de fait qu’il y a bien moins d’éléphants en Chine qu’en France. A peine y en a-t-il deux ou trois à Péking que l’on va voir, par curiosité, comme les animaux des ménageries. Mais c’est de mode de faire de la Chine l’asile de la barbarie. Existe-t-il quelque part une coutume inhumaine, cruelle, comment ? Vous n’avez pas deviné dans quel pays ? C’est en Chine !

Il faudrait revenir sur ces fantaisies de l’imagination, et, ne serait-ce que par amour de la vérité, les prouver ou se rétracter !