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soit un pauvre montagnard, indigne de votre intérêt, obligé de chasser pour soutenir sa dure existence : c’est un homme d’une condition opulente : car l’ode se termine ainsi :


Offre des pierres précieuses
A tes amis qui viennent te voir ;
Ils les emporteront
Suspendues à leur ceinture.


J’ai dit que le divorce était condamné par l’usage ; c’est surtout dans la société aristocratique qu’il est le plus méprisé. Plutôt que de livrer au grand jour les secrets de la vie intime, lorsque les causes de la rupture ne sont pas extrêmement graves, on préfère le système des concessions mutuelles.

Du reste, la femme est intéressée, pour des questions de vanité, à conserver la paix et à ne pas désirer le divorce, car elle ne possède rien que les honneurs attachés à sa qualité d’épouse.

Le mariage donne à la femme tous les privilèges dont jouit le mari, même celui de porter l’uniforme de son rang. Dans ces conditions, divorcer