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et qui ont laissé des relations de leur voyage sont unanimes dans les éloges qu’ils ont décernés à l’institution de l’arsenal.

Les résultats ont dépassé les espérances. Mais ce qui n’a pas été assez loué, et ce qui a ici une grande valeur, c’est la bonne administration de cet établissement, l’ordre et l’harmonie qui n’ont pas cessé d’y régner entre les Européens et les Chinois. Ceux-ci avaient l’administration de l’arsenal et en réglaient la discipline sous la surveillance d’un comité composé de hauts dignitaires de l’empire ; les Européens avaient seuls assumé la direction des travaux et de l’instruction.

C’est grâce à ce système que la petite colonie française de l’arsenal dut de ne rencontrer toujours que des difficultés aplanies, et que les uns et les autres n’eurent qu’à se féliciter et de l’énergie déployée dans le contrôle et des progrès réalisés par l’enseignement.

« Notre pays peut, je le crois, dit M. Giquel dans le même mémoire que je citais plus haut,