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par le directeur de l’Arsenal à la Société des ingénieurs civils de Paris.

« Au commencement de l’année 1867 quelques travaux préparatoires, tels que logements du personnel et magasins furent mis en train ; mais ce n’est guère qu’au mois d’octobre de cette même année, au retour d’un voyage que j’avais fait en France pour réunir le matériel et le personnel, que les travaux de l’arsenal proprement dit ont reçu leur impulsion réelle. Je me rappellerai toujours l’impression pénible que j’éprouvai, quand je me trouvai en face d’une rizière nue, sur laquelle il fallait faire surgir des ateliers. De l’outillage acheté en France, il ne nous était encore rien arrivé ; nous nous trouvions dans un port qui ne présentait aucune ressource, comme machines et outils européens. Il fallait pourtant se mettre à l’œuvre.

« Une petite cabane carrée, la seule qui se trouvât sur le terrain et dont je ne puis vous décrire l’usage, nous servit d’atelier des forges ; on y bâtit de suite deux feux, mis en train au