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généralement été exprimés que lorsqu’ils ont été motivés ; il me suffit de constater que ceux qui ont réussi ne les ont pas excités, ni n’en ont jamais témoigné.

Leurs œuvres sont debout : des arsenaux ont été fondés dans plusieurs de nos villes et de nos ports ; des mines ont été mises en exploitation ; un réseau de lignes télégraphiques relie diverses provinces de l’empire à la capitale ; des steamers, battant pavillon chinois, font le commerce le long de la côte et sur le cours de nos grands fleuves. Ce sont là des résultats qui font honneur à ceux qui ont contribué à les produire, et s’ils ne sont pas encore aussi complets qu’ils doivent être, ils attestent du moins qu’il y a eu un pas de fait dans la voie des entreprises industrielles. En outre, les livres de sciences, traduits en Chinois, se vulgarisent parmi nos populations qui n’auront plus peur du cheval de feu, quand il fera son apparition dans les campagnes.

Parmi les étrangers qui ont ouvert le sillon de