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Je n’ai pas non plus la pensée de dire mon opinion sur les caractères divers des étrangers qui vivent dans nos ports et qui convoitent, pour la plupart, une plus grande extension d’influence. Les uns et les autres apportent dans leurs relations, en l’exagérant outre mesure, l’esprit qui est particulier à leur race. Nous n’avons pas la faculté de leur donner le caractère qu’il nous plairait qu’ils eussent ; nous ne pouvons que souhaiter qu’ils nous aident à rendre plus faciles et plus durables les relations réciproques.

Au reste, parmi les étrangers, il en est qui ont mis au service de la Chine leurs lumières ou leurs connaissances pratiques et dont les efforts ont été couronnés de succès. La patience qu’ils ont apportée dans leur tâche bienfaisante et le tact dont ils ont fait preuve dans leurs premiers essais d’innovation, ont été les agents victorieux de leurs entreprises ; ils n’ont ni à regretter une opposition systématique des Chinois contre leurs tentatives, ni à se plaindre du mauvais vouloir de nos fonctionnaires. Ces regrets et ces plaintes n’ont