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rique ! et comme ces hommes étaient devenus subitement distingués, nobles, fiers, grands, comme il convient à des hommes !

Je ne parle pas du sexe féminin qui, heureusement pour la société moderne, n’a pas abandonné ses charmantes toilettes. La mode en change les dessins assez souvent ; mais elle ne les détruit pas, et ressuscite quelquefois les anciens modèles sans qu’on y trouve à redire. Les femmes n’auraient jamais eu l’idée de s’imposer un uniforme de société ; comment ont-elles pu laisser aux hommes la possibilité de l’adopter ? elles aiment les brillants costumes et elles se plairaient à les admirer… C’est un point d’interrogation que j’ai placé souvent devant l’esprit de mes interlocutrices et qu’elles n’ont jamais pu résoudre à ma complète satisfaction. L’une d’elles cependant m’a fait observer que l’habit noir était beaucoup plus commode pour… en changer ; elle a remarqué que le costume définissait autrefois les partis politiques et que si cette mode avait subsisté, les hommes se ruineraient en costumes.