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nous avons vu des villages riches et propres se succéder sans interruption, une population active et laborieuse, montrant sur son visage comme dans sa manière d’agir qu’elle était contente de son sort. Descendons le Nil pendant quelques kilomètres ; dirigeons-nous sur un village important : nous apercevrons des centaines de monticules en boue grisâtre qui sont loin d’avoir l’aspect d’une habitation humaine.

» Quelle différence avec les jolis villages que nous avons traversés dans le Hupé, sur les bords du lac de Poyang !

» Économe et sobre, patient et actif, honnête et laborieux, ce peuple Chinois a une puissance de travail qui surpasse celle de bien des nations de l’Occident : c’est là un facteur important qu’il ne faut pas négliger dans les questions de haute politique. »

Je n’ai rien à ajouter à ces témoignages, et ne puis que féliciter et remercier leurs auteurs d’avoir dit avec sincérité ce qu’ils ont vu. La rareté du fait mérite qu’on le signale.