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et ordonné par des hommes qui savent exactement ce qu’ils doivent savoir, et qui sont payés pour empêcher les gens de troubler l’ordre en cherchant ambitieusement à quitter la condition où la Providence les a fait naître. On dira cependant que le Chinois n’est pas dénué d’ambition, et en un sens on aura raison. Les parents ont l’ambition d’avoir des enfants instruits et qui puissent se présenter aux examens établis par le gouvernement pour les candidats aux fonctions publiques ; et il n’y a pas d’hommes au monde qui convoitent plus ardemment le pouvoir, la fortune, les places que ne le font les Chinois qui ont passé avec quelques succès leurs examens. Cela tient à ce qu’ils savent qu’il n’y a pas de limites à la réalisation de leurs ambitieux projets. Les plus pauvres d’entre eux peuvent aspirer aux plus hautes fonctions du gouvernement impérial. » (Page 225.)

M. Herbert A. Gille, attaché au corps consulaire du gouvernement britannique, a publié en 1876 (chez l’éditeur Trübner, de Londres) un livre qui