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la bouche, tandis que le cœur (l’esprit) pense à autre chose. » Il recommande qu’on apprenne aux enfants à ne pas trop facilement se contenter, mais à interroger, afin qu’ils acquièrent le désir de savoir.

Puis l’empereur apprend aux parents leurs devoirs pour diriger cette éducation, obtenir de leurs enfants l’obéissance et les conduire sagement jusqu’à l’âge où les études commenceront à avoir un but.

La première pensée qui doit occuper l’esprit d’un étudiant est la suivante : « Former une résolution. » Il est admis que lorsqu’une résolution est fermement arrêtée, le but désiré sera atteint.

Je ne connais aucun principe plus efficace que celui-là : faire dépendre de la volonté seule, unie à la persévérance, le succès des études ! de tels principes non seulement dirigent les efforts mais préparent le caractère.

Les conseils que nous devons suivre ont aussi une grande valeur au point de vue de l’étude en elle-même, et je les propose à l’attention de tous