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tures à l’aiguille dans une matière aussi dure que l’ivoire donnent l’idée de notre esprit. Nous procédons par ordre, avec lenteur, et nous nous appliquons à bien faire ce que nous faisons, avec méthode et avec patience.

L’éducation a une influence capitale sur la destinée d’un État ; de son organisation dépendent la grandeur et la prospérité d’une société. Notre gouvernement a de bonne heure compris la nécessité de répandre l’instruction dans tout l’empire, et dans un ouvrage écrit avant l’ère chrétienne il est fait mention de « l’ancien système d’instruction » en vertu duquel toutes les villes et tous les villages devaient être pourvus d’une école commune.

Dans l’esprit de nos institutions, le but poursuivi en rendant l’éducation générale est de répandre la science dans la masse du peuple, afin d’en extraire le véritable talent et le faire servir au bien de l’État.

Nous ne dissimulons nullement cette tendance de nos méthodes ; car nous ne comprenons que