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qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

Qui le croirait ? nous avons aussi nos taquineries contre les belles-mères : car il y en a partout. Nous non plus, nous ne les épargnons guère. Nous disons : « Le ciel du printemps ressemble souvent à la mine de la belle-mère. » Souvent ! que d’ironie dans ce mot, et comme il est naturel !

Nous pénétrons même plus profondément dans ce sujet des coups d’épingle de la vie d’intérieur. « Une belle-fille laide ne peut pas dissimuler sa laideur aux parents de son mari. » Voilà une vérité qui fera sourire plus d’une belle-mère, s’il en est qui me fassent l’honneur de me lire ; et elles se diront en elles-mêmes qu’il existe donc un pays où elles sont vengées.

Je quitte à regret ces proverbes où je démontrerais maintes fois que nous connaissons notre homme. Mais il n’y a pas que les proverbes qui en fassent foi : nous avons aussi nos maximes, quoique l’univers n’ait jamais entendu parler de nos Pascal ni de nos La Rochefoucauld. Loin de moi l’intention de dénigrer ces grands penseurs : car