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maines nous a donnés. Ceux-là ne sont pas pour nous des étrangers, mais des amis avec lesquels nous sommes fiers d’échanger nos pensées, et nous rêvons quelquefois de progrès et de civilisation avec ces fils légitimes de l’humanité qui n’ont rien de commun avec les charlatans qui abordent sur nos rivages.

En terminant cette revue de l’opinion sur des sujets divers, je ne puis m’empêcher de parler des missionnaires et de l’état de l’opinion à leur égard. J’avais l’intention de dire toute ma pensée et d’exprimer, à côté du bien qu’on dit, le mal qu’on ne dit pas. Mais j’aurais craint de paraître passionné et je me suis engagé, en écrivant ces impressions, à ne rien dire qui pût laisser supposer que je ne sais pas respecter la liberté de penser. Heureusement j’ai trouvé dans une des publications de la Société des élèves de l’École libre des sciences politiques, école dont j’ai eu l’honneur d’être un des élèves, un travail de M. de la Vernède et j’y ai lu ce que je n’osais pas moi-même dire de peur de n’être pas suffi-