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que le fils parvenu méprisât ses parents restés dans l’humble position où il est né lui-même. Mais nos lois ont été prudentes et ce scandale n’ai triste pas nos pensées. Le père et la mère s’élèvent en même temps que leur fils, ils reçoivent l’honneur et le rang de son grade, et il n’y a que des heureux dans la famille le jour d’un triomphe aux examens. Ah ! nos ancêtres connaissaient bien le cœur humain et leurs institutions sont vraiment sages ! Elles méritent l’admiration et la reconnaissance de tous les amis de l’humanité. Plus j’apprendrai la civilisation moderne, plus ma passion pour nos vieilles institutions augmentera : car elles seules réalisent ce qu’elles promettent : la paix et l’égalité.