Page:Tcheng Kitong - Les Chinois peints par eux-memes, Calmann Levy, 1884.djvu/101

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

est faite de telle sorte qu’on peut écrire un mot en un trait de pinceau sans aucune interruption. Tous les traits sont liés. C’est un progrès incontestable très commode pour les divers usages de la vie ; mais les lettres officielles, les compositions d’examen, les rapports au souverain, doivent être écrits en écriture nette, avec un grand soin, et c’est un travail assez difficile. Nous avons des modèles qui varient selon les méthodes, et leur étude forme une des occupations les plus importantes de notre éducation.

On sait sans doute comment s’écrivent les lettres puisque l’usage de l’encre de Chine n’est pas inconnu en Europe. Il ne sera peut-être pas inutile de savoir qu’il ne suffit pas de délayer de l’encre et de prendre un pinceau. Il faut savoir aussi délayer l’encre à un degré déterminé et tenir le pinceau dans une position perpendiculaire au plan de la table sur laquelle on écrit.

Je terminerai ces notes en apprenant à mes lecteurs d’Occident une leçon célèbre sur les divers moyens d’écrire avec le pinceau.