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nom ; il est des gens qui ne lui pardonnent pas de les avoir devancés !

Nous nous engageons, nous, à faire notre devoir envers ce calomnié.

En attendant, les cléricaux vont illuminer.

F. B.


Deux mois après, le même M. Bonnardot, dans le même Démocrate du Loiret, écrivait ceci :


Selon nous, les cléricaux font une triste recrue.

Folie des grandeurs ! telle est peut-être l’explication du retour de Léo Taxil.

Quoiqu’il en soit, le fait n’a rien qui puisse alarmer la libre-pensée ; c’est un ambitieux de moins, voilà tout.


J’ai dit qu’au Congrès de Rome ma conduite fut strictement correcte. Je tins ma promesse : je fus, en quelque sorte, le serviteur des autres délégués.

Quand, plus tard, mes collègues de la Ligue finirent par comprendre que, lors du voyage en Italie, j’avais cessé de penser comme eux, ils incriminèrent ma pensée. Et ce sont les anti-cléricaux qui parlent d’inquisition !

Mais, avant ces récriminations, un incident se produisit.

Une note du Salut Public, de Lyon, à mon