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Mme Lapeyrère, — ou Mme de Roussen, comme on voudra, — disait naguère à qui voulait l’entendre que, pour être sûre d’écrire des romans attrayants, elle avait soin d’étudier ses sujets sur le vif. En vertu de ce principe, il y a donc lieu de croire que, si elle a secondé M. de Roussen dans son œuvre de torture à Porquerolles, c’est qu’elle avait en vue un nouveau roman qui paraîtra prochainement peut-être. Son titre est tout indiqué : les Bourreaux d’Enfants.

Je m’en voudrais d’insister davantage sur ce côté matériel de la propagande du mal. Il était cependant nécessaire de fournir des chiffres et de donner certains détails. Il serait à souhaiter que la presse conservatrice sût s’organiser de même pour la propagande du bien. Aujourd’hui, dans le camp libre-penseur, l’organisation que je viens de faire connaître est générale. Mais, hélas ! il a été dit que les enfants de ténèbres sont plus habiles que les enfants de lumière.

Ah ! qui secouera la torpeur des catholiques ? Si le peuple est saturé de publications malsaines, c’est parce que les corrupteurs savent déployer une activité étonnante dans toutes leurs entreprises. Les conservateurs se repo-