D. Quel âge avez-vous ? — R. Cinq ans. Le nombre cinq est le nombre mystérieux consacré aux Compagnons, comme le nombre trois est consacré aux Apprentis.
D. Comment servez-vous vos Maîtres ? — R. Avec joie, ardeur et liberté.
D. Avez-vous reçu votre salaire ? — R. Je suis content.
D. Où l’avez-vous reçu ? — R. À la colonne B.
D. N’attendez-vous plus rien de vos Frères ? — R. J’attends l’heure où, suffisamment instruit de ce que doit connaître un Compagnon, je serai admis à partager les travaux des Maîtres dans la Chambre du Milieu.
D. Dans quelle intention les Maçons se réunissent-ils en Loge ? — R. C’est pour s’instruire et s’habituer à la pratique de la vertu.
D. À quel degré d’instruction êtes-vous parvenu ? — R. J’ai la faveur d’être Compagnon, second degré de l’initiation.
D. Qu’avez-vous appris dans le second degré ? — R. J’ai appris à me connaître moi-même et à corriger mes défauts avec le ciseau de la morale.
D. Comment a-t-on procédé pour cette instruction ? — R. D’abord, par l’examen des facultés départies à l’homme, des organes qu’il possède pour exercer ces facultés ; et ensuite, par l’étude des arts libéraux et des sciences.
D. Quels sont ces organes qui servent à exercer nos facultés ? — R. Les sens de la vue, de l’ouïe, du toucher, du goût et de l’odorat.
D. Avez-vous dans votre Loge un signe qui exprime ce système de l’organisation de l’homme ? — R. Oui, Vénérable, on voit briller à l’Orient une étoile dont les cinq pointes figurent les sens ; elle se nomme l’Étoile Flamboyante.
D. Cette étoile symbolique ne contient-elle aucun autre emblème ? — R. On voit au milieu la lettre G, qui signifie Géométrie, l’une des sciences les plus élevées qu’ait produites le génie de l’homme ; c’est pourquoi je vois encore