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Dieu peut tout, sans doute ; mais Dieu nous a donné la liberté, pour que nous accomplissions des actes de mérite, pour que nous agissions par nous-mêmes dans l’intérêt de sa gloire, pour que nous ayons notre part humaine dans l’œuvre du triomphe définitif de sa sainte Église.

Aide-toi, le ciel t’aidera, dit le vieux proverbe.

Pour résister à la Franc-Maçonnerie, pour anéantir l’œuvre du mal, il est nécessaire que les catholiques s’organisent, non en sociétés secrètes, mais en sociétés luttant au grand jour pour donner la victoire au bien.

Il est nécessaire que les catholiques travaillent sans repos ni trêve à désabuser le peuple, à lui faire comprendre que le socialisme chrétien est le seul vrai, le seul pouvant alléger ses souffrances, le relever moralement et l’aider matériellement ; il est nécessaire que les catholiques se dévouent à ce pauvre peuple, dont la condition est digne de tout intérêt, dont le sentiment général est bon, excellent, honnête, et qui ne se laisse égarer que sous la noire influence de la faim. Pour cela, il faut multiplier les œuvres ouvrières.

La Franc-Maçonnerie disparaîtra, quand les catholiques, ayant centuplé parmi les hommes leurs sociétés d’active bienfaisance, auront affranchi le peuple en le ramenant à la foi chrétienne.


J’ai commencé cet ouvrage avec un extrait de l’encyclique Humanum Genus, de Notre Très Saint Père le Pape Léon XIII. Un nouvel extrait de cette immortelle encyclique sera ma conclusion.

« L’égalité, établie sur les fondements de la justice et de la charité, dit le Saint-Père, ne rêve pas de supprimer toute distinction entre les hommes ; mais elle excelle à faire de la variété des conditions et des devoirs de la vie une harmonie admirable et une sorte de mer-