Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/445

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’histoire des guerres européennes cache des milliers de trahisons dues à la Franc-Maçonnerie. Sous la première République, ce sont les Loges de Mayence qui ont ouvert aux armées françaises les portes de cette ville ; et, d’autre part, la trahison de Dumouriez, qui mit la France à deux doigts de sa perte, fut due à la secte ; il est aujourd’hui établi que le général français Dumouriez passa aux Prussiens par l’effet d’une connivence maçonnique avec Brunswick, qui, comme lui, appartenait à la secrète et malfaisante association.

Ne demeure-t-on pas stupéfait en voyant cette société maudite se glorifier de pareils crimes ?

Voici deux extraits des Annales Maçonniques des Pays-Bas, qui ont rapport à la bataille de Waterloo.

« Le 18 juin, au milieu d’une furieuse charge de cavalerie, un officier belge reconnaît devant lui un de ses frères d’armes avec qui il s’était trouvé autrefois en Loge. À peine s’applaudissait-il d’être assez loin de lui pour ne pas devoir l’attaquer, qu’il le voit entouré et blessé. Il oublie tout alors, se précipite vers lui et le dégage, au risque de passer pour traître. » (Tome II, page 52.)

« Le même jour, deux jeunes officiers anglais commandaient une escorte qui conduisait de nombreux prisonniers dont les officiers se firent reconnaître pour Maçons. Pour être fidèles à leur serment maçonnique, les officiers anglais se préparèrent à les défendre contre leurs propres alliés, et, on aura de la peine à le croire (ce sont les propres termes des Annales Maçonniques), mais cela est la pure vérité, le combat s’engageait même entre les vainqueurs à ce sujet, quand la voix d’un général prussien le fit cesser. » (Tome II, page 54.)

Il n’y a personne, ajoute M.  Amand Neut, un écrivain belge des plus distingués, à qui j’emprunte ces citations, il n’y a personne qui ne voie quelle pertur-