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Est-il un homme public, la calomnie est systématiquement organisée contre lui dans la presse maçonnique, c’est-à-dire dans la presse républicaine, car il n’est pas d’organe républicain dont la majorité des rédacteurs ne soient Francs-Maçons.

Enfin, on ne recule pas devant le crime, si le crime peut être accompli impunément.

Ne dites pas que j’exagère.

Est-ce qu’un homme qui, préparé par les épreuves d’Élu, a passé par celles de Kadosch, n’est pas capable d’un assassinat ?

L’initié au 30e degré n’a poignardé qu’un mouton ; mais, jusqu’à ce qu’il assiste à la réception d’un autre Kadosch, ne s’imagine-t-il pas avoir poignardé un homme ?

Est-ce que les exemples historiques ne sont point là ?

Il a été démontré, par de récents procès de cours d’assises, que les assassins vulgaires des bandes organisées dans les arrière-faubourgs de Paris avaient un coup spécial appelé le coup du cornet. L’histoire prouve, par les assassinats politiques, que les sociétés secrètes ont le coup de l’artère carotide.

Depuis Rossi, en 1848, jusqu’à Garcia Moreno, en 1875, presque toutes les victimes de la Franc-Maçonnerie ont été frappées de la même manière.

Une école du poignard existe, a-t-on le droit de dire, au fond des Arrière-Loges. La méthode est simple ; il suffit de deux fanatiques coquins pour faire le coup. On laisse passer devant soi l’homme à assassiner : le premier des meurtriers, venant par derrière, appuie avec familiarité sa main sur l’épaule droite de l’individu désigné aux vengeances maçonniques ; celui-ci, instinctivement, retourne la tête de ce côté, et le second meurtrier, qui s’est tenu aussi par derrière, mais à