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(chacun frappe dans ses mains les trois coups d’Apprenti), et par l’acclamation mystérieuse !

Tous, à la fois. — Houzé ! houzé ! houzé !

Le Vénérable. — Au nom et sous les auspices du Grand-Orient (ou : du Suprême Conseil) de France, la Respectable Loge (ici le nom de la Loge), Orient de (ici le nom de la ville), est fermée. Jurons de garder le silence sur nos travaux de ce jour, et sortons en paix.

Chacun étend la main droite d’un air tragique et solennel, et l’on se sépare sans bruit, tandis que le Frère Servant souffle les chandelles de l’Étoile Flamboyante.

§ II.

Catéchisme du Compagnon.




RITE FRANÇAIS


D. Êtes-vous Compagnon ? — R. Je le suis.

D. Où avez-vous été reçu ? — R. Dans une Loge juste et parfaite.

D. Pourquoi vous êtes-vous fait recevoir Compagnon ? — R. Pour connaître la lettre G.

D. Que signifie cette lettre ? — R. Géométrie et Génération. Science positive, et science de la vie entretenue et fécondée par l’amour. Union de la raison et du sentiment.

D. Comment avez-vous été reçu ? — R. On m’a présenté à la porte de la Loge où j’ai frappé trois coups.

D. Qu’a-t-on répondu ? — R. On m’a demandé qui j’étais et ce que je voulais. Et quand on a su que j’étais Apprenti et que j’aspirais à un degré supérieur, on m’a interrogé sur ce que j’avais appris dans le premier degré.

D. Qu’avez-vous répondu ? — R. J’ai rappelé les divers incidents de mon initiation et les enseignements que j’avais reçus. J’ai ajouté qu’après avoir mûrement réfléchi à tout