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(Le Chevalier d’Éloquence s’assied, après ces mots, qui disent on ne peut plus clairement que c’est bien de la religion catholique qu’il s’agit, quand la Maçonnerie emploie les expressions vagues de fanatisme, de superstition, d’intolérance, impossible de nier désormais : pour quelle idée se battaient les croisés, si ce n’est pour l’idée chrétienne ? — Le Très Sage Athirsata reprend alors la parole, toujours pour instruire les récipiendaires.)


Discours du Très Sage.

Comme vous le voyez, mes Frères, il était nécessaire de vous présenter cette analyse des divers grades qui forment la chaîne entre le 3e et le 18e degré, afin de vous mettre à même de mieux apprécier notre organisation hiérarchique, que tant d’historiens ont présentée sous des couleurs différentes et souvent erronées.

Du reste, le Catéchisme du 18e degré qui vous sera remis contient quelques aperçus sur ces différents grades, tant au point de vue astronomique qu’au point de vue historique.

Les degrés du 4e au 17e se donnent assez généralement sans cérémonies particulières et sans que l’on emploie les anciennes formules qui subsistent cependant et dont se servent encore quelques Chapitres[1]. Ces degrés, créés dans des temps éloignés, ne sont pour nous qu’un souvenir des faits auxquels ils se rattachent ; ce n’est qu’a ce titre que nous les respec-

  1. Remarquez comme cette phrase est embarrassée. Le Très Sage a devant lui des récipiendaires que l’autorité suprême a dispensés du passage à tous ces grades intermédiaires ; mais, d’autre part, il y a, peut-être, dans la salle des Rose-Croix, appartenant à la catégorie des imbéciles, à qui on les a fait subir avec leur cérémonial grotesque et leurs épreuves ridicules ou exécrables. Le Très Sage ne peut donc pas dire nettement que