rites. Quant au président, qui figure Salomon, il porte une couronne enrichie de pierreries ; ses gants sont garnis d’une frange d’or ; son tablier est bordé d’une dentelle d’argent ; il tient à la main un sceptre bleu avec dorures, surmonté d’un triangle en or. Le vice-président, qui figure le Roi de Tyr, tient à la main un grand poignard ; sa couronne est sans pierreries ; sur le côté gauche, il a un petit plastron, où est brodé, en argent, une tête de mort au-dessus d’un tibia et d’un poignard entrecroisé, le tout entouré de la devise : Vaincre ou Mourir. Tous les assistants ont un poignard suspendu à l’extrémité de leur cordon.
Au milieu de la salle est, comme toujours, le Tableau de la Loge. Je n’en donnerai pas la description, qui serait trop longue ; bornons-nous à dire qu’il représente les décorations distinctives du cérémonial de la réception, la caverne, le chien qui flaire, la source jaillissante d’un rocher, etc. Sur ce tableau, on a placé un mannequin représentant un tout petit enfant assis sur son séant.
À l’ouverture de la séance, le président, la couronne en tête, est seul assis à l’Orient. Le vice-président se tient debout au pied de l’autel.
Le Très Sage, ou Salomon. — Très Puissant Roi de Tyr, que venez-vous faire ici ?
Le Roi de Tyr. — Très Sage, je viens vous demander vengeance de la mort d’Hiram, laquelle jusqu’à ce jour est demeurée impunie.
Salomon. — Prenez place, mon Frère, et soyez témoin des recherches que je vais ordonner pour découvrir les meurtriers.
Le Roi de Tyr monte à l’Orient et prend place sur son trône. En même temps, le Grand-Expert s’approche de l’autel et met genou en terre devant Salomon.
Salomon, posant son sceptre sur la tête du Grand--