Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 2.djvu/140

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de l’impiété ; leur liturgie est satanique, sans aucun voile, sans nulle réticence.

Il me suffira, ici, pour en donner une idée, de révéler dès à présent le mot sacré des Chevaliers Kadosch.

Ce mot est : NEKAM, ADONAÏ !

(Nekam, en hébreu, veut dire « vengeance » ; Adonaï est le nom du Seigneur Dieu, dans la Bible.)

À l’ouverture de leurs séances, les Chevaliers Kadosch saisissent un poignard qu’ils portent suspendu à leur écharpe, et tous ensemble, l’élevant à la hauteur de la tête, la pointe tournée contre le ciel, font le geste d’en frapper Dieu, en s’écriant :

« — Nekam, Adonaï ! » (Vengeance, Seigneur !)

Et le président de l’Aréopage ayant fait, en même temps que les autres Kadosch, ce geste de défi sacrilège et poussé la même imprécation ajoute :

« — Pharasch chol ».

Deux mots hébreux, dont la traduction est : « Tout est expliqué ».

Est-ce clair ?