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contre cette exclusion opérée en violation des Statuts ; je n’avais pas imprimé dans leurs détails les irrégularités commises contre moi ; je n’avais pas signalé les vexations odieuses et les injustices flagrantes du Grand-Orient au mépris des quelques hommes de bonne foi qui se trouvent égarés dans les Loges et les arrière-Loges de la Franc-Maçonnerie.

En vérité, il semble que l’esprit du mal pressentait que je reviendrais un jour au bien. Je ne puis m’expliquer d’une autre manière sa rage insensée, qui poussait contre moi les sectaires ; car les maçons, qui se sont employés à me nuire, n’ont été que des instruments, et ce n’est pas à eux que j’en veux, certes, mais au principe malfaisant qui les excitait.


Je terminerai ce premier chapitre sur cette considération.

Le lecteur, en parcourant ces pages de Préliminaires, aura bien compris, j’en ai la conviction, que je ne suis animé d’aucune haine contre les individus. C’est le mal seul que je combats.

Que les francs-maçons qui liront ce livre réfléchissent. Il en est dans le nombre, je le sais et je ne me lasserai pas de le répéter, qui ne voient pas que l’on se sert d’eux, qui jouent inconsciemment un rôle que même ils croient bon et utile à l’humanité. Qu’ils ouvrent les yeux. Qu’ils suivent mon exemple, qu’ils se convertissent. Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour rentrer dans le droit chemin de la sainte Justice et de l’éternelle Vérité. La miséricorde divine est infinie : « Dieu ne se contente pas de pardonner, il efface. »