Page:Taxil, Révélations complètes sur la franc-maçonnerie, Les frères Trois-Points, 1886, tome 1.djvu/422

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Le Vénérable. — Frère Premier Surveillant, quelle heure est-il ?

Le 1er Surveillant. — Il est minuit plein, Vénérable.

Le Vénérable. — Puisqu’il est minuit et que c’est l’heure à laquelle les Maçons sont dans l’usage de clore leurs travaux, Frères Premier et Second Surveillants, invitez les Frères de vos colonnes à se joindre à vous et à moi pour nous aider à fermer les travaux d’Apprenti de cette Respectable Loge par les mystères accoutumés.

Les Surveillants répètent cette annonce, et le 1er Surveillant informe le Vénérable que « l’annonce est faite. »

Le Vénérable, se levant. — Debout, et à l’ordre, mes Frères !

Il frappe trois coups de maillet, que répètent les deux Surveillants, chacun à son tour.

Le Vénérable. — À moi, mes Frères, par le signe (tout le monde l’exécute avec ensemble), par la batterie (chacun frappe dans ses mains les trois coups d’Apprenti), et par l’acclamation mystérieuse !

Tous, à la fois. — Houzé ! houzé ! houzé !

Le Vénérable. — Au nom et sous les auspices du Grand-Orient (ou : du Suprême Conseil) de France, la Respectable Loge (ici le nom de la Loge), Orient de (ici le nom de la ville), est fermée. Jurons de garder le silence sur nos travaux de ce jour, et sortons en paix.

Chacun étend la main en signe d’assentiment, sans souffler mot, et l’on sort.

Et voilà, tout bêtement, comment se termine l’initiation.


§ III

Catéchisme de l’Apprenti.


Au moment où l’Initié s’apprête à quitter la Loge en compagnie de ses nouveaux Frères, le Secrétaire ou le