Art. 373. — Les Ateliers subviendront aux frais des funérailles de leurs membres, quand ils le jugeront nécessaire, dans la mesure qui leur paraîtra convenable.
Art. 374. — Les Loges et autres Ateliers porteront le deuil de leurs membres décédés de la façon suivante : pour un membre de l’Atelier n’occupent aucune fonction, la bannière sera voilée d’un crêpe pendant la première tenue solennelle qui suivra le décès ; elle sera voilée pendant deux tenues pour le décès d’un officier titulaire de l’Atelier, ainsi que pour celui du Lieutenant Grand-Commandeur de l’Ordre ; elle sera voilée pendant trois tenues pour le décès du Président, ainsi que pour celui du Grand-Commandeur Grand-Maître. À chacune de ces tenues, une batterie de deuil sera tirée immédiatement après l’ouverture des Travaux.
Art. 375. — Les Ateliers auront tous les trois ans une tenue funèbre, destinée à honorer la mémoire des Frères décédés pendant ces trois années. — La Grande Loge Centrale de France et le Suprême Conseil célèbreront en commun cette tenue triannuelle, qui se tiendra au grade d’apprenti et à laquelle pourront assister tous les Maçons réguliers.
Art. 376. — Quand un Atelier aura connaissance de la mort d’un proche parent de l’un de ses membres, il se fera représenter aux obsèques par une députation, si la distance le permet.
Art. 377. — Les Ateliers ont le droit de Discipline intérieure et de Juridiction Maçonnique sur leurs membres.
Art. 378. — L’Atelier connaît souverainement et sans appel des simples infractions à sa discipline intérieure. Sont réputées telles : les interruptions, colloques, déplacements sans autorisation, manifestations bruyantes, désobéissance aux Officiers dans l’exercice de leurs fonctions, propos inconvenants, paroles blessantes et généralement tout acte contraire aux bienséances ou à l’ordre dans l’Atelier.
Art. 379. — Les infractions à la discipline intérieure de
- ↑ Ces articles seront prochainement révisés ; ils sont à l’étude de la 1re Section.