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personne de son Président. — Si l’Atelier le juge convenable, une députation de trois membres est chargée de se transporter auprès du Frère qui a donné sa démission pour l’inviter à la retirer. S’il s’y refuse, cette démission est acceptée. Dans le cas contraire, elle est regardée comme non avenue. — Le délai d’un mois est accordé à un Frère pour retirer la démission qu’il a donnée ; mais il doit le faire par écrit. — On consigne le désistement et la demande sur le Livre d’Architecture. — Tout Frère démissionnaire est tenu d’acquitter ce qu’il doit à l’Atelier. S’il s’y refuse, sa démission n’est point acceptée, et il est procédé contre lui, ainsi qu’il est prescrit par l’art. 4 des Dispositions judiciaires.

Art. 137. — Une demande en congé doit être faite par écrit à l’Atelier qui en délibère. La planche des Travaux du jour en contient la mention. — Un congé ne peut être accordé pour plus d’une année, mais il peut être renouvelé après ce terme avec les mêmes formalités. — Il est refusé à tout Frère qui n’est point à jour avec l’Atelier. — Un congé ne dispense pas du payement des cotisations ; néanmoins ces cotisations peuvent être remises ou modérées d’après un arrêté spécial de l’Atelier.




CHAPITRE ONZIÈME
SECTION UNIQUE
Des formalités prescrites pour la Suspension et la Reprise des Travaux.


Art. 138. — Tout Atelier qui cesse ou qui suspend ses Travaux est tenu d’en faire la déclaration au Grand-Orient, par un extrait de la délibération spéciale, mentionnant exactement les motifs de la cessation ou de la suspension des Travaux. Cet Atelier joint à cette déclaration son Titre constitutif, les timbres et sceau, les Cahiers des Grades, les Livres d’Architecture, le Tableau de ses Membres, signé par les cinq premières Lumières de l’Atelier et revêtu des timbres et sceau. Il dépose également au Grand-Orient les métaux restant en caisse.

Art. 139. — Tout Maçon, de quelque grade qu’il soit, qui garderait en sa possession, pendant plus de trois mois, soit à titre de dépôt, soit à titre de don ou de gage, avec ou sans autorisation de la Loge, de quelque manière enfin