unissent les Francs-Maçons sur toute la surface du globe. — Elle recommande à ses adeptes la propagande par la parole, les écrits et l’exemple. — Tout Franc-Maçon a le droit de publier son opinion sur les questions maçonniques.
Art. 3. — Le Franc-Maçon a pour devoir, en toute circonstance, d’aider, d’éclairer, de protéger son Frère, même au péril de sa vie, et de le défendre contre l’injustice.
Art. 4. — La Franc-Maçonnerie considère le travail comme un des devoirs essentiels de l’homme. Elle honore également le travail manuel et le travail intellectuel.
réaliser. En vain, la plupart des Loges continuèrent-elles, par
l’effet de l’autorité des Vénérables, à invoquer le Grand Architecte
de l’Univers en tête de leurs convocations ; en vain, les
hauts grades essayèrent-ils de réagir ; les adeptes qui se présentaient
n’étaient plus que des personnes dont les opinions au
point de vue « métaphysique » n’avaient nullement besoin d’être
perverties ; les recrues devenaient de moins en moins nombreuses.
Aussi, en 1884, le parti des hauts-grades reprit le dessus, et,
dans la révision constitutionnelle de cette année, il eut soin
d’introduire dans l’article 1er une atténuation de l’œuvre brutale
de 1877. C’est pourquoi le Grand-Orient de France, par la
Constitution actuellement en vigueur, tout en n’affirmant aucun
dogme, déclare expressément que chaque maçon de son Rite
peut professer individuellement l’appréciation qui lui convient
en fait de conceptions métaphysiques.
Le Rite Écossais et le Rite de Misraïm, eux, se sont bien
gardés de supprimer l’affirmation de Dieu et de l’immortalité de
l’âme.
Je reviendrai ultérieurement sur ces questions de croyances,
qui ont une importance capitale ; pour le moment, je reproduis
purement et simplement les textes officiels.
Par exemple, il ne faut pas que le lecteur prenne au sérieux
toutes les belles phrases que l’on rencontre çà et là dans la
Constitution ; ce sont tout autant d’appeaux pour attirer les
naïfs. Partout, mensonges et pièges. Les contradictions sont flagrantes,
non seulement entre la théorie et la pratique, mais
même entre la Constitution, déclaration platonique, et les Règlements,
seuls statuts appliqués. Ce sont surtout les Règlements
Généraux qu’il faut lire avec la plus grande attention, si l’on
veut bien comprendre le mécanisme de l’institution maçonnique.
Et encore on devra avoir soin de se dire — les preuves en sont
constantes — que les Règlements Généraux sont violés sans
vergogne par le Grand-Orient et les maçons des hauts grades