Page:Taxil, Mémoires d'une ex-palladiste parfaite, initiée, indépendante.djvu/245

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nière du 22 février, tenu à Paris par la ligue anti-maçonnique dite du Labarum. — 7. Pour la Patrie, roman anti-maçonnique (suite), par J.-P. Tardivel.

Le numéro de l’Anti-Maçon, seize pages, sous couverture : 0 fr. 20 c. (franco). — Abonnement : 4 fr. par an, pour la France, et 5 fr. pour l’Étranger. — Cette revue paraît à dates fixes : le 1er  et le 16 de chaque mois.

Vient de paraître : LE LABARUM ANTI-MAÇONNIQUE. Statuts de l’Ordre : Déclaration de principes ; Grandes Constitutions. Cérémonial des grand’gardes. Extrait du Rituel des Chevaliers du Sacré-Cœur. — Une brochure in-12, de 48 pages. Prix : 0 fr. 50 c. Franco : 0 fr. 60 c. — Pour les abonnés aux Mémoires : 0 fr. 45 c. franco



LES RÉVÉLATIONS SUR LE SATANISME




L’Ami du Clergé, de Langres, est sans doute une des plus savantes revues ecclésiastiques qui se publient en France, peut-être dans le monde entier. Jamais on n’y trouve rien de hasardé. Chaque article est pesé, mûri, appuyé sur la pure doctrine catholique sans mélange de libéralisme ou d’autres erreurs modernes. L’Ami aborde volontiers les sujets d’actualité, les questions brûlantes, et il les traite toujours avec une clarté et une prudence admirables, évitant, avec un égal soin, les exagérations et les amoindrissements de la verité. Dans le monde religieux, cette revue fait autorité, et c’est à bon droit, car elle a pour directeur M. l’abbé A. Denis, chanoine de la cathédrale de Langres, et pour rédacteur en chef M. l’abbé F. Perriot, ancien supérieur du Grand-Séminaire de Langres, deux hommes vraiment remarquables.

Or, dans son numéro du 9 janvier, l’Ami du Clergé répond à une série de questions que lui pose un de ses correspondants au sujet des « extravagantes révélations » de Mlle Vaughan et des « étranges récits » du Dr  Bataille.

Le correspondant, évidemment, est un sceptique qui, « sans nier absolument l’action possible du diable dans le monde », ne « peut s’empêcher de voir dans la plupart de ces soi-disant révélations autre chose qu’une fumisterie ».

Voici la réponse qu’il reçoit de l’Ami. Elle n’est probablement pas ce qu’il attendait :

« R. — Notre confrère a bien raison de ne pas « nier absolument l’action possible du diable dans le monde. » Cette possibilité n’est malheureusement que trop réelle et manifestée par trop de réalités. Il ne nie probablement pas non plus la réalité de cette action dans le monde ; autrement, il serait en contradiction avec l’Évangile, avec la Tradition, avec une série trop fournie de faits incontestables, et avec la prière qu’il récite tous les jours après la messe par ordre de Léon XIII.

« Que cette action s’exerce, entre autres moyens, par la Franc-Maçonnerie, c’est ce que nul homme sensé ne niera. Que les francs-maçons, dans certaines assemblées occultes, rendent un culte au démon, c’est ce qu’affirment une masse de témoins dont on ne saurait mettre en doute la sincérité, et ce qu’attestent des publications émanées des francs-maçons eux-mêmes. Le culte