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En descendant en curieux visiter la machine. il avait dégringolé (Page 3).

L’embarquement du charbon, la nuit, à bord d’un paquebot, est un tableau curieux, mais sale et bruyant. Une poussière abominable et noire, qui pénètre, tant elle est fine, jusque dans les tiroirs des meubles, se répand dans toute l’atmosphère, pendant que le bruit du charbon qui tombe dans les soutes résonne sans discontinuer, faisant en quelque sorte vibrer tout entier le bateau en fer. Cela est parfois insupportable, insoutenable, surtout dans ces parages de l’Inde où il fait une chaleur humide constante et où la quantité d’électricité répandue dans l’air vous énerve déjà à votre insu. Il y a la de quoi rendre malade et surexciter les nerfs de bien des gens, pour peu qu’ils soient un peu prédisposés. Heureusement, cela ne dure que quelques heures. Quoi qu’il en soit, la nuit du charbon est une nuit perdue pour le sommeil.