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L’homme qui m’apparaissait ainsi était un anglais, grand et robuste, à grosse barbe rouge. Il me regarda un moment ; puis, je le vis dérouler une échelle de corde, dont l’extrémité supérieure était fixée à deux crochets de fer scellés dans le roc, à ses pieds.
    — Monte, me dit-il. (Page 524.)

met, le faux prophète. Nid de pirates, Gibraltar est alors devenu aussi le nid des forbans de la religion. À l’impiété, l’obscénité est venue se joindre ; les plâtres étaient secs à présent, et Lucifer en personne, s’il en avait la fantaisie, pouvait venir s’y installer.

En résumé, dans ces cavernes de Gibraltar, tous les cultes mauvais, toutes les religions impies, tous les faux dieux se sont succédé les uns aux autres ; tous, sauf le culte catholique. Jamais un chant pieux n’y a retenti. Aujourd’hui, c’est l’Anglais qui y a établi sa domination ; l’An-