Lorsqu’il se montre, est-il toujours comme je l’ai vu ?… Cela, je l’ignore… Ce jour-là, il avait les traits d‘un homme de trente-cinq à trente-huit ans ; de haute stature ; sans barbe ni moustache ; plutôt maigre que gras, mais nullement osseux ; la physionomie fine, distinguée ; je ne sais quelle mélancolie dans le regard ; un sourire nerveux plissant le coin de ses lèvres. Il était nu, d’une peau blanche légèrement rosée, merveilleusement découplé, comme une statue d’Apollon.
Il nous dit, en excellent anglais, d’une voix vibrante, dont je me sens encore remué au fond de l’âme :
« — Mes enfants, la lutte est rude contre mon éternel ennemi, mais ne vous laissez jamais envahir par le découragement ; le triomphe final est à nous… Je