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En moins d’un quart de minute, les affreux reptiles s’étaient élancés sur moi, m’enlaçaient le long des bras, des jambes, du corps. La musique des charmeurs avait élevé le ton, et seules ces modulations étranges calmaient la fureur des cobras. J’étais littéralement couvert de serpents ; leur odeur musquée me faisait mal au cœur. Je pensais aux Indiens des niches qui tenaient ma vie entre leurs mains ; si leur musique s’arrêtait, c’était pour moi la mort, à la seconde même. (Page 118.)

cantique qui semble lui plaire si fort, elle aurait besoin de le murmurer, comme une prière au ciel, avec ferveur.

Le lendemain, nous arrivions à Calcutta, où je pris congé de mistress D*** et de miss Mary ; elles descendirent à l’Esplanade Hôtel, et moi, je demeurai à mon bord.