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borgien, soit comme martiniste, soit comme bouddhiste, soit comme rose-croix, soit comme valentinien gnostique.

Ainsi, M. de Guaita, avec le concours de ses amis occultistes, tenta en 1888 la restauration de l’ordre de la Rose-Croix. Tous les membres du Conseil supérieur des Douze donnèrent au règlement leur adhésion ; s’engageant entre autres articles, à reconnaître l’autorité du fondateur, investi, pour les cas graves (tels que celui que nous verrons plus loin, à l’occasion du sâr Joséphin Péladan), de pouvoirs discrétionnaires.


deux pontifes de l’occultisme

Le Sâr Péladan. Éliphas Lévi.

Les doctrines professées sont les doctrines traditionnelles de l’Ordre, telles qu’elles sont exposées dans l’ouvrage de Naudé : Instruction à la France sur la vérité de l’histoire des Frères de la Rose-Croix (1623).

Tout grade s’acquiert à l’examen par la présentation et la soutenance de thèses le plus souvent publiées par la Société. Telle est celle du docteur Delézinier, exposant le symbolisme du mot Caïn, publiée dans l’Initiation (avril 1893), ou celle de Sédir, sur le Système solaire d’après la Kabbale (Initiation, juillet 1893).

Pour terminer sur Stanislas de Guaita, voici en quels termes ce mage noir