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lerie envoyée par le préfet, armés de faux et de fusils à pierre. L’ex-curé put continuer d’exercer son culte diabolique sans être inquiété jusqu’à sa mort, qui eut lieu cinq ans après.

Les principaux apôtres de la Nouvelle-Jérusalem en France, après ceux que nous venons de citer, furent : Louis-Boniface Larocque, pasteur calviniste ;


les célebrités du spiritisme

Louis Figuier Charles Fauvety

Édouard Richer (1792-1834), qui a publié de nombreux ouvrages d’illuminisme swedenborgien. Ces ouvrages amenèrent à la Nouvelle-Jérusalem de nombreux prosélytes ; ils forment l’exposé le plus complet et le plus enthousiaste de la doctrine de Swedenborg. Grâce à Richer, le Swedenborgianisme acquit une certaine autorité dans le monde instruit et lettré ; en 1838, un littérateur, qui a joui d’une grande notoriété, Émile Souvestre, écrivait : « Quand une religion est défendue par des hommes comme les Tafel, les Clowes, les Hindmarsh, les Noble, les Hofaker, les Richer ; quand elle a des journaux, des prêtres, cinquante églises en Angleterre, soixante en Amérique, et qu’elle compte plus de 400.000 fidèles, on ne peut se refuser à voir en elle un évènement social digne d’étude. » —