Page:Taxil, Hacks, Le Diable au XIXe siècle, Delhomme et Briguet, 1894, tome 2, partie 2.djvu/216

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et, dans son en tête, faisant allusion à l’Esprit féminin dont elle s’inspire, elle écrit en épigraphe :

« Cet Esprit-là ne fait plus peur qu’aux lâches et aux imbéciles. »

Que penser de toutes ces phrases, où, sous chaque mot, l’on sent un sens caché ? Que dire de ces déclarations où perce un secret, toujours sur le point de s’échapper, mais que l’on s’empresse de recouvrir d’un boisseau par quelque déclaration personnelle incidente, arrivant en contradiction avec le reste ?


les hauts-gradés de la maçonnerie anglaise

Sir Charles Lanyon
grand-maître provincial de County-Antrim.
Comte de Percy
grand-maître provincial de Northumberland.

L’étude de la maçonnerie et de l’occultisme nous a habitué à ces jeux de style. Il m’est donc bien difficile de ne voir que de simples coïncidences dans tous les passages que je viens de relever de ce curieux article de journal.

Y aurait-il vraiment, derrière certains groupes féministes, une sorte de religion secrète, un luciférianisme spécial se rattachant au manichéisme à divinité double et bi-sexuelle de Mme  Olympe Audouard ? Sans l’affirmer expressément, on peut le soupçonner avec quelque raison. En tout cas, on le saura quelque jour ; car tout finit par se découvrir.

Mais j’en ai terminé, cette fois, avec tout ce qui dans l’occultisme