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bien incolores. La localisation physiologique du péresprit, les bases de la solidarité, la communion des vivants et des morts, les dithyrambes en l’honneur d’Allan-Kardec, « le Newton du Spiritisme », tout cela était de l’eau tiède à côté des torrents de lave vomis par l’infernal blasphémateur. Il avait révélé le vrai mot du Congrès, la décatholicisation de la génération actuelle et des générations à venir, le règne de l’athéisme, « qualification, osait dire M. Marius George, qui, de flétrissante qu’elle est encore aujourd’hui, perdra toute acuité, lorsqu’au lieu de signifier amour de la matière et néantisme, elle sera devenue synonyme d’immortalité et d’amour passionné de l’humanité. » (Très bien, très bien !)[1]



Sir N.-H. Shaw-Stewart
Grand-Maître de la Grande Loge d’Écosse
Comte de Ferrera
Grand-Maître provincial de Leiscestershire

Une fois l’athéisme admis en principe, la divinité du Christ n’est plus qu’une question oiseuse et ridicule. Aussi, faut-il voir avec quel mépris les membres du Congrès la traitent en passant.

Voici comment M. Marius George s’exprime à ce sujet dans le Résumé des théories de l’esprit Jean (mémoire présenté au Congrès) :


« Faire rentrer dans l’unité, dans le cadre commun à toute l’humanité, la

  1. Séance du 13 septembre (Sections réunies). Discours de M. Marius George.