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(Fournié disait décorporisés) de nos modernes spirites. Il n’y a qu’une chose à regretter, c’est que la plume du mauvais prêtre se soit arrêtée à mi-chemin, avant les révélations importantes et vraiment topiques.

M. d’Herbert de Berne, l’ami d’un des nombreux correspondants de Saint-Martin, nous a laissé, d’après une relation certaine qu’il a eue de Fournié par un M. de V***, qui l’avait vu souvent à Londres, en 1819, un curieux renseignement à ce sujet : « Il n’a pas jugé à propos, dit-il, de publier le second volume de son ouvrage, vu qu’il contenait bien des choses qu’on ne peut point publier. »


les francs-maçons de haute marque

Benjamin Odio
(Suprême Conseil Écossais de Colon-Cuba)
John Montagu
(Suprême Conseil Écossais d’Angleterre)

On ne saurait douter, en effet, que Pasqualis ait formellement enjoint à ceux de ses disciples qu’il avait jugés dignes de la suprême initiation, de ne jamais révéler le secret de ses opérations : et ce secret, comme on le voit, a été assez bien gardé.

Nous en savons cependant assez pour nous faire une idée assez complète de ce qu’étaient les élus illuminés, les Cohens, ou prêtres de l’Illuminisme.