Exemple : pour le ton d’Ut écrire en ton de Ré, pour le ton de Fa écrire en ton de Sol, ainsi de suite.
Clar: en LA. | 29![]() |
Clar: SI ![]() |
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Vns | Vns |
Quant au choix des Clarinettes, on emploie la Clarinette en La
pour les morceaux d’orchestre qui se trouvent en Ré, Mi, Sol, La,
Si .
Pour les tons de Mi , Fa, La
, Si
, on emploie la Clarinette en
Si
.
Pour les tons d’Ut, Sol ou Fa
, Ré
ou Do
, les Clarinettes
en La et en Si
peuvent être employées au gré de l’Orchestrateur.
A première vue on ne saisira peut-être pas très bien la raison
d’être de cette règle, mais avec de la pratique et de la réflexion le
lecteur comprendra sans effort que si, par exemple, on choisissait la
Clarinette en Si pour un morceau en Mi
à l’Orchestre, on ferait
jouer les Clarinettes en Fa
avec six dièses à la clef, tandis qu’avec
la Clarinette en La, elles joueraient en Sol avec un seul dièse, ce qui
rendrait l’exécution du morceau beaucoup plus facile.
Observations extrêmement Importantes
Pour faciliter au Compositeur le travail de l’orchestration et lui éviter des transpositions ennuyeuses qui éloignent à chaque instant du véritable ton de l’orchestre, il est très important d’adopter un procédé[1] qui puisse permettre d’écrire les parties de Clarinette sans s’inquiéter du ton spécial qui leur est réservé[2].
En adoptant cette manière de faire on pourra facilement vérifier, contrôler pour ainsi dire, le travail qu’on aura fait ; voici la marche à suivre :
A la Clef de Sol, qui est la Clef de l’instrument, on substituera par la pensée des Clefs supposées et, à l’aide de ces Clefs imaginaires, on sera censément toujours dans le Ton de l’orchestre. On supposera aussi la même armure que celle qui figure sur la portée des Instruments en Ut.