Toutes les Quintes justes sont très faciles, car elles se font avec un seul doigt, mais il est prudent de ne pas trop dépasser le ; au delà, les autres ne sont pas plus difficiles à obtenir, mais on ne les rend pas toujours parfaitement justes.
Ne pas abuser de l’emploi des Quintes.
Quant aux Quintes augmentées, les remarques faites à propos des quintes diminuées sont applicables aux quintes augmentées ; on est encore obligé d’employer deux doigts ainsi qu’un faux doigté ; ex : pour : il faut considérer le sol comme un la , c’est-à-dire comme une Sixte mineure. On devra donc autant que possible les éviter.
Nous ne prétendons pas dire qu’il faille écarter des orchestrations les quintes dim: et les quintes augm:, mais nous conseillons d’en restreindre l’emploi aux cas nécessités soit par la correction de l’écriture, soit par les résolutions qui suivent, résolutions qui se produisent le plus souvent : sur l’accord de Tonique pour les quintes dim:, et sur l’accord de Sixte maj: pour les quintes augm:.
En résumé, les Quartes augm: sont assez faciles, et les Quintes dim: ainsi que les Quintes augm: sont plus difficiles mais non impossibles, et il ne faut s’en servir que dans les mouvements assez modérés, ou quand un silence quelconque précède ces accords.
Toutes les Sixtes mineures et majeures sont faciles et fort usitées : on fait avec la même facilité les Septièmes diminuées qui sont en réalité des Sixtes majeures.
Toutes les Septièmes sont d’un abord facile et d’un emploi fréquent ; mais on doit éviter de monter plus haut que