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MIGRATIONS.

Quand la coupe du siècle a troublé notre tête
De sa vaine liqueur,
Quand sa fange a terni notre robe de fête,
Son souffle, notre cœur ;

À quoi bon transporter de là cette eau profonde,
Les soucis d’aujourd’hui ?
Mieux vaut rester, languir, mourir dans ce vieux monde,
Et peut-être avec lui !…