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Non, c’est le dernier son échappé de sa lyre,
Et comme elle expirant, ce bruit harmonieux
S’affaiblit par degrés et se perd dans les cieux…

Le souffle matinal efface les étoiles,
Et de la sombre nuit repousse au loin les voiles,
Sur les monts azurés l’aurore luit… hélas !
N’avait-elle pas dit : « Je ne la verrai pas ! »