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Moissonne, stériles et vides,
Des jours qu’il aurait dû parer ;
Chacune des fleurs que je cueille
Sous mes doigts se fane et s’effeuille ;
Non, je ne veux plus espérer !
Moissonne, stériles et vides,
Des jours qu’il aurait dû parer ;
Chacune des fleurs que je cueille
Sous mes doigts se fane et s’effeuille ;
Non, je ne veux plus espérer !