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Comme au vallon, une fleur solitaire
Se fane et meurt, laissant pour souvenir
Quelques parfums et des feuilles légères,
Faibles jouets des brises bocagères.
Vous, de la lyre amis harmonieux,
Oh ! recueillez avec un soin pieux
Ces chants épars où j’ai laissé mon âme ;
Ils vivront peu ; mais peut-être une femme,
A leur douceur séduite par degré,
Suivra de l’œil la page fugitive…
Puis tout à coup s’arrêtera pensive,
En répétant tout bas : Quoi, je mourrai !